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Forte baisse des observations de certaines espèces de passereaux cet hiver 2016/2017

Suite à des échanges de mails entre plusieurs experts du CEPO, un premier constat alarmant a été dressé et nous avons décidé de mettre en ligne sur le site internet de l’INPN une actualité. Nous souhaitons mobiliser les réseaux (inciter à continuer les suivis existants et si nécessaire en mettre en place de nouveaux) afin de vérifier si nos craintes sont fondées ou non.

https://inpn.mnhn.fr/actualites/lire/7541/forte-baisse-des-observations-de-certaines-especes-de-passereaux-cet-hiver

Merci à Pascal DENIS (ONF) qui a été le premier à nous alerter, en synthétisant les retours qu’il avait à travers le réseau avifaune ONF. Les experts CEPO listés ci-après ont également apporté leur contribution : Jérémy DUPUY et Bernard DECEUNINCK (LPO), Bernard FROCHOT et Pierre NICOLAU-GUILLAUMET (SEOF), Yves MULLER (LPO/SEOF), Mathieu SARASA (FNC) et Jean-Philippe SIBLET (MNHN).

Voici le texte de l’actualité :

Les experts du Comité d’Estimation des Populations d’Oiseaux (CEPO) nous alertent sur une très forte baisse des observations de certaines espèces de passereaux cet hiver (en particulier de fringilles tels que le Verdier d’Europe), notamment aux mangeoires mais aussi en milieu naturel. C’est un constat qui semble partagé sur la plupart des régions de France. La rareté des oiseaux aux mangeoires a pu être mise par certains sur le compte d’un début d’hiver doux, mais aucun afflux significatif n’a été remarqué par la suite avec l’arrivée du froid. L’hypothèse d’une épidémie liée à un virus a également été avancée. Le programme SHOC (Suivi Hivernal des Oiseaux Communs) devrait nous donner des éclaircissements à ce sujet, une fois les données synthétisées. Il est à craindre que ces chutes d’effectifs hivernaux aient des répercussions sur les densités d’oiseaux nicheurs. Il est donc primordial de réaliser dès le printemps 2017 des suivis quantitatifs en nombre suffisant (protocoles : quadrats ou IPA sur des secteurs connus, STOC-EPS, etc.) qui seuls permettront de mesurer l’ampleur du phénomène.