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Missions

Le rôle du CEPO est d’actualiser périodiquement les tailles de population de nos oiseaux nicheurs métropolitains, notamment dans la perspective de la réalisation des prochains rapportages au titre de la directive européenne « oiseaux ».

https://inpn.mnhn.fr/programme/rapportage-directives-nature/presentation

Ce travail est réalisé à partir des programmes des partenaires (atlas, suivis des oiseaux nicheurs rares et menacés, enquête rapaces nocturnes, etc.). En l’absence d’atlas, il est envisageable que les effectifs de certaines espèces soient revus sur la base de leurs tendances récentes. Tout comme lors du rapportage, il s’agit de choisir les meilleures données disponibles et le cas échéant de jouer un rôle d’arbitrage.

Le CEPO a aussi pour rôle d’attribuer une note de qualité à chacune des estimations produites et d’en assurer la traçabilité méthodologique. Le CEPO analyse les lacunes des estimations actuelles et propose de nouvelles enquêtes et méthodes permettant d’envisager des améliorations substantielles de la qualité des tailles de population proposées.

Le CEPO assure la diffusion de ses travaux et en fait la promotion notamment pour leur prise en compte dans l’élaboration des listes rouges ou le calcul de la représentativité des effectifs d’une Zone de Protection Spéciale par rapport à la taille de population nationale…

Le CEPO prend en compte certaines espèces non nicheuses car le rapportage concerne également les effectifs et tendances de certaines populations hivernantes, en particulier celles des espèces dénombrées lors des comptages Wetlands International. Les effectifs d’espèces comme le Vanneau huppé n’étant pas nécessairement concentrés dans les seules zones humides, une vision plus globale doit s’imposer.

Il appartiendra au CEPO de proposer que des enquêtes et/ou des exercices d’estimation soient consacrés à d’autres espèces hivernantes (exemple : Pinson du Nord) quand bien même cela ne correspondrait pas à une demande formulée par la Commission Européenne.

La mise à jour des tailles de population de nos espèces d’outre-mer pourrait également être envisagée dans le futur, mais elle nécessitera la participation de nouveaux partenaires.